Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
Les CONGOS sont un des derniers groupe jamaïcain resté dans sa formation originale depuis les années 70 et on ressent forcément cette unité, cette cohésion puissante lors de leurs concerts qui sont autant de véritables messes rastafariennes.
En effet Cedric Myton, Ashanti Roy, Watty Burnett et Talash, le dernier arrivé, sont bien de vrais rastas qui vivent et agissent conformément à l'image qu'ils véhiculent et qui sont restés proches de leurs racines et de
leurs principes. Bien entendu leur notoriété s'est d'abord construite autour du mythique album « Heart of the Congos » enregistré au légendaire studio Black Ark de Lee « Scratch » Perry et qui contient des perles du reggae roots mettant à l'honneur leur performances vocales comme « La La Bam Bam » , « Open The Gate » ou « CongoMan » mais surtout le fameux « Fisherman » qui est considéré par le magazine Rolling Stone comme l'un
des dix meilleurs titres reggae de tous les temps.
Toujours infatigables ils entrent à nouveau en studio enregistrer un nouvel album qui sortira au printemps
2024 à l'occasion d'une tournée européenne où ils partageront l'affiche avec les GLADIATORS, un autre grand nom de la musique jamaïcaine.
Les GLADIATORS ont été fondés en 1967 par Albert Griffiths qui a choisi ce nom après avoir vu les combats de gladiateurs dans le fim « Ben Hur ». L'idée de ces hommes qui combattaient pour leur liberté, à l'image de la lutte contre Babylone, séduit aussitôt les rastas et colle encore aujourd'hui au combat contre la dureté de la vie en Jamaïque.
Ayant toujours enchaîné les tournées depuis cette époque, Albert Griffiths décide de prendre une retraite méritée en 2004 en passant le leadership des GLADIATORS à son fils Al à l'occasion de la sortie de l'album « Father and sons », son autre fils Anthony assurant déjà la batterie au sein du groupe depuis 1997.
Le Rockstore est un lieu mythique doté d'une longue histoire. L'immeuble a été construit au XIIe siècle et était au départ un couvent. Avec l' Edit de Nantes en 1598, le bâtiment devient un temple protestant, puis, de nouveau une église en 1685. Le père de Napoléon y résida et y mourut en 1764.
Avec l'arrivée du cinéma, l'immeuble accueille le septième art en 1927, puis en 1979, l'église devient le temple du disco avec Philippe Courtine pour devenir le Grand Odéon.
En 1986, la Cadillac d'Elvis vient décorer la façade du Rockstore, et la génération du rock investit les lieux : le Rockstore est né. Le lieu peut accueillir jusqu'à 1000 personnes dans 3 salles différentes : salle de concert, café-rock et discothèque.