ROSSINI, LE PARADIS PERDU le mardi 2 avril 2024

ROSSINI, LE PARADIS PERDU

mardi 2 avril 2024, 20h30

PARIS 08

SALLE GAVEAU

Trop tard
La séance est terminée !

INFORMATIONS

Entre la candeur virginale de Tancredi et la maturité décomplexée du Comte Ory.


Le Palais royal, Julie Mathevet, Aliénor Feix, et Mathais Vidal explorent les mille nuances du bel canto rossinien.

C’est le Paradis perdu d’un art légendaire hérité de la tradition italienne du XVIIIe siècle que Rossini recueille, rénove, transcende, et qui meurt avec lui.



OUVERTURE

Sinfonia de Tancredi

ACTE I (extraits de Tancredi)

1. Entrée de Tancredi, prélude, récitatif et cavatine :
Preludio (Atto I – scena V) & ritornello
« Oh patria ! Dolce e ingrata patria !… Tu che accendi questo core »
« Di tanti palpiti » (Tancredi, mezzo)
2. Récitatif et aria « Pensa che sei mia figlia » (Argirio, ténor)
3. Preludio (Atto II – scena XVI)
4. Chœur et cavatine « Più dolci e placide spirano l’aure » et « Come dolce all’ alma mia » (Aménaïde, soprano et chœur)
5. Trio final « Tra quai soavi palpiti » (Aménaïde, Argirio et Tancredi) (lieto fine de la création à Venise)

ACTE II (extraits du Comte Ory)

6. Duo « Une dame de haut parage » (Isolier, comte Ory)
7. Marche « Isolier dans ces lieux » (comtesse Adèle, Isolier, comte Ory)
8. Air « En proie à la tristesse » (comtesse Adèle et chœur)
9. « Vous avez entendu sa touchante prière… Ô, bon ermite » (comtesse Adèle, Isolier, comte Ory, chœur)
10. Prélude de l’acte I (orchestre seul)
11. Trio final : « D’effroi je suis toute saisie… À la faveur de cette nuit obscure » (comtesse Adèle, Isolier, comte Ory)

DISTRIBUTION

Julie Mathevet, soprano
Aliénor Feix, mezzo
Mathias Vidal, ténor

Adrien Jourdain, mise en espace

Le Palais royal, orchestre sur instruments d’époque
Jean-Philippe Sarcos, direction

Durée : 1 h 15

A PROPOS DE LA SALLE

Le terrain sur lequel est bâti l'immeuble GAVEAU a été acquis en 1905. Les plans de la salle ont été dressés avec un soin particulier pour l'acoustique, à la fin de 1905 par l'architecte Jacques HERMANT. L'immeuble a été construit en 1906/1907 et la salle GAVEAU fut tout de suite LA salle de prestige de Paris. Sa destination essentielle a toujours été le piano et la musique de chambre mais des orchestres y étaient souvent entendus.

Le 1er concert fut donné le 3 octobre 1907 par le Bremer LEHRERGEANGVEREIN. Il s'agissait d'un concert vocal donné avec 140 exécutants. Ainsi, malgré ses dimensions moyennes, la salle GAVEAU ne craignait pas d'accueillir d'importantes formations et on peut noter que dès cette saison, elle accueillit les concerts LAMOUREUX qui y donnèrent des concerts sous la direction de Camille CHEVILLARD, de Vincent D'INDY, d'André MESSAGER. Les années qui suivent sont aussi très brillantes.

La guerre n'interrompit pas l'activité artistique de la salle GAVEAU mais la salle fut utilisée pour des galas donnés au profit des soldats ou victimes de la guerre. Après la guerre la salle eut une période très brillante avec les concerts LAMOUREUX et PASDELOUP. Pendant la guerre 39/ 40 la salle retrouve sa vocation à accueillir les galas.

Seule la faillite de la maison Gaveau, survenue en 1963 vient en ébranler la perennité...

L'immeuble en partie revendu à une compagnie d'assurance perd bientôt de sa superbe. Sous la pression foncière, la salle réchappe in extremis à la menace d'un parking grâce à Chantal et Jean-Marie FOURNIER, couple de musiciens passionnés, qui l'acquièrent en 1976 et la font vivre depuis 25 ans

Inscrite à l'inventaire en 1982, classée en 1992 dans la foulée, GAVEAU est sauvée du pire mais en piteux état. Les travaux, aujourd'hui conduits sous la baguette de l'architecte en chef des monuments historiques, Alain Charles Perrot (officiant déjà sur l'opéra de Paris), visent à retrouver le confort d'écoute sans toucher au son singulier de la salle, secret de son succès.

L'architecte s'est efforcé de retrouver le strict gris rechampi d'or du décor historique, et l'originalité de l'éclairage égrenant ses ampoules nues "comme des perles au plafond". Reconstitués à l'identique, les fauteuils à piétements métalliques et cadre boisé renouent avec le jaune bouton d'or initial. Réouverture le 08 janvier 2001, et rétablie dans sa vérité, Gaveau mise sur une attractivité démultipliée pour séduire un nouveau public.