Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
LES EGARES
Ballaké Sissoko (kora) et Vincent Segal (violoncelle) d’un côté, Vincent Peirani (accordéon) et Emile Parisien (saxophone) de l’autre. Avec ces magiciens-là, 2+2 ne fait plus 4, mais 1. Car c’est bien une unité d’esprit et une fluidité du son que créent ensemble ces individualités bien trempées, méprisant toute compétition d’ego pour se mettre au service du bien musical commun. Ni jazz ni traditionnel, ni classique ni avant-gardiste, mais un peu de tout cela à la fois, ce quartet fonde un territoire poétique indépendant où l’oreille est l’instrument-roi. Où la virtuosité s’exprime d'abord dans l’art d’être complices. Où le si simple et si grandiose désir d’écouter l’autre aboutit à la naissance d’un singulier chant à quatre voix.
La Salle Pleyel a été est inaugurée le 18 octobre 1927. Elle tient l'origine de son nom d'Ignace Pleyel, compositeur et fondateur en 1807 de la célèbre manufacture de pianos Pleyel.
Ce lieu de modernité au style Art Déco attire les plus grands orchestres symphoniques et des prestigieux noms de la musique classique tels que Stravinski, Debussy ou Ravel. Grâce à ses innovations en matière d'acoustique très pointues, de nombreux artistes d'univers musicaux divers ont également enregistré leurs concerts à Pleyel.
Classé monument historique depuis 2002, la Salle Pleyel était le seul auditorium spécifiquement conçu pour la musique symphonique avant l'ouverture en 2015 de la Philharmonie dans le 19ème arrondissement de Paris.
Depuis septembre 2016, la Salle Pleyel a entamé une nouvelle vie et se consacre aujourd'hui aux musiques actuelles. En moyenne, 165 concerts et événements se produiront tous les ans dans la grande Salle. Après onze mois de travaux, la salle de concert est métamorphosée. Pleyel peut désormais accueillir deux mille personnes assises et cinq cent de plus grâce à sa fosse amovible.