LABESS le jeudi 14 novembre 2024

LABESS

jeudi 14 novembre 2024, 20h30

PARIS 09

L'OLYMPIA

Catégorie 1
BALCON Normal 35,00 €
MEZZANINE Normal 35,00 €
Catégorie 2
ORCH. DEBOUT Normal 30,00 €
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INFORMATIONS


C’est sur la route de l’exil que le groupe Labess rencontre son identité musicale. Plurielle, libre, vivante. Nourrie des racines algériennes et du vaste voyage de l’artiste Nedjim Bouizzoul. Labess ouvre une voie musicale singulière au-delà des frontières.

Labess, c’est un voyage. Qui débute à Alger, dans le quartier populaire Hussein-Dey. Nedjim Bouizzoul grandit, bercé par le chaâbi des « grands frères » musiciens. Porté par la liberté avec laquelle voyage la musique, et la langue arabe quand elle s’affranchit des codes littéraires. Il a soif d’ailleurs. Nedjim cherche sa voix, sa voie. Au fond de lui résonne un appel, celui de sa guitare et de l’Amérique du Nord. C’est en famille, avec sa mère et ses sœurs qu’il migre au Québec. Il a 18 ans. Là, il joue dans la rue ou dans le métro, pour gagner de quoi boire un café, pour manger. Nedjim Bouizzoul se définit comme un musicien de rue. Autodidacte, il découvre les cafés concerts et qui dit voyage, dit rencontre.

Viennent les premières collaborations musicales. Encouragé, il comprend en jouant avec d’autres que l’exil vécu intimement se conjugue au pluriel. C’est la naissance de Labess, le nom du groupe et du 1er album, en français : « Tout va bien », en 2007. Une musique ouverte aux quatre vents du monde : sonorités africaines, rumba gitane, flamenco… Dans cette proposition universelle, le chaâbi (musique traditionnelle algérienne) est toujours présent, comme cette question : qui suis-je ? Les albums Identité (2012) et La Route (2016) témoignent de cette trajectoire, où l’origine nous rattrape, se frotte au dehors et se libère. Les racines remontent à la surface, dans l’exil. La voix s’élève en plusieurs langues, arabe dialectal algérien, espagnol, français. Profonde et engagée.

Nedjim vit deux années en Colombie où les sons entrent en vibration avec la grande histoire, celle des premiers esclaves africains exilés en Amérique latine. La musique lui révèle ces racines que partagent en profondeur les cultures arabe et espagnole. Les rencontres avec des génies de la musique colombienne agitent en lui une grande créativité, qui donnera naissance à ce quatrième album en 2021. Comme un retour aux sources. Il s’appelle « Yemma » (qui signifie « maman » en français). Retour à la terre mère, qui l’a bercé de chaâbi. Point de départ de l’exil. Il rend hommage à sa mère qui a tout sacrifié pour lui donner une chance de s’envoler. À l’image de l’oiseau de la chanson d’Ammar Ezahi qui se souvient du temps où il était libre. Le voyage continue, Labess euphorise les salles, en Afrique du Nord, et partout ailleurs. Comme en France, où il s’est ancré depuis quelques années. Le musicien de rue est grand. Et sa voix porte loin à l’horizon. Finalement, à cette question qui suis-je ? Nedjim répond : « un peu de chaque pays où je passe, un peu de chaque musicien que je rencontre ».

Une musique plurielle et intime. Habitée. Libre.

 


Réservation PMR : 01.47.42.94.88

A PROPOS DE LA SALLE

Fondé en 1888 par Joseph Oller, le fondateur du Moulin Rouge, l'Olympia est le plus ancien music-hall de Paris encore en activité. Il ouvrit en 1889 sous le nom de Montagnes russes mais prit rapidement le nom mythique d'Olympia dés 1893. Inauguré par la plus grande vedette française de l'époque, La Goulue, il a accueilli et continue d’accueillir les plus grands artistes français et internationaux. En plus de la musique et de la chanson, l'Olympia accueillit une grande variété de spectacles, y compris des cirques, des ballets, et des opérettes. Cette salle n'a jamais été fermée, elle fut même cinéma et music-hall de 1930 à 1987 sous l'enseigne "Olympia Théâtre Jacques Haïk".

Menacé de destruction, il est classé patrimoine culturel le 7 janvier 1993 par le Ministre de la Culture français, Jack Lang, ce qui aboutit après deux années de chantier à une reconstruction à l'identique de la salle et de son célèbre hall rouge, quelques mètres plus loin, la façade n'ayant pas été touchée. Aujourd'hui, on le reconnaît facilement à ses lettres rouges géantes sur la façade : jouer à l’Olympia reste encore et toujours le passage obligé des artistes et chanteurs dans la cour des plus grands. En 50 ans, l'Olympia aura vu défiler plus de trois milliards de spectateurs.  L'Olympia c'est une histoire d'obstination, un music-hall qui s'est battu pour devenir puis rester un lieu magique de partage d'émotions : un lieu de fête !