Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
Du paysage de la forêt initiatique cher à Schubert aux eaux apaisant pour l’éternité la folie d’Ophélie, c’est dans les profondeurs du sentier romantique que nous entraîne ce programme dédié à Schubert et Brahms.
Première composition de Schubert pour cordes et piano, l’Adagio e rondo concertante (1816) a été écrit à la demande du violoncelliste Heinrich Grob, frère de Thérèse Grob, dont Schubert était alors vainement épris. Au violoncelle, Klaus Mäkelä remplace la clarinette dans une transcription du célèbre Pâtre sur le rocher (1828) dont la splendeur mélodique, évoquant l’errance du solitaire au sein de la nature, nous transporte entre les pages d’un roman d’Eichendorff.
La même nature, rivière et fleurs, s’accrochent aux cheveux de la « pâle Ophélie » dans les Ophelia-Lieder de Brahms, passionnante vision mélodique de la fiancée d’Hamlet, dont la folie et la mort ont aussi inspiré, entre autres, Berlioz et Richard Strauss. Parfois surnommé « du printemps », le Sextuor à cordes n° 1 (1860) de Brahms est une œuvre à la noble simplicité, en quatre mouvements, dont les deux premiers évoqueront des souvenirs aux spectateurs du film Les Amants de Louis Malle.
Les activités de la Philharmonie de Paris se déploient dans deux bâtiments: celui ouvert en janvier 2015, dénommé PHILHARMONIE et celui qui abrite depuis vingt ans la CITE DE LA MUSIQUE .
PHILHARMONIE
Grande salle
Salle de répétition
Salle de conférence
Espace d'exposition
CITE DE LA MUSIQUE.
Salle des concerts
Amphithéâtre
Musée de la Musique