KHRUANGBIN le lundi 4 novembre 2024

KHRUANGBIN

lundi 4 novembre 2024, 20h00

PARIS 09

L'OLYMPIA

Complet
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INFORMATIONS

De retour avec un quatrième album "A La Sala", Khruangbin seront en concert les 4 et 5 novembre prochain sur la scène de l’Olympia ! 

"A La Sala" (Dead Oceans) c’est un retour aux sources pour le trio américain, nécessaire pour prendre du recul et aller plus loin en suivant ses propres règles. Ce nouveau disque prolonge le mystère et la sacralité essentiels à l’approche qu’ont Kruangbin d’aborder la musique. Si "Mordechai", sorti en 2020, était le dernier album studio que Khruangbin a réalisé sans collaborateurs, un disque festif qui a contribué à faire connaitre leur musique à un large publique, alors "A La Sala" en est la suite plus posée, le lendemain matin réfléchi. Il offre un aperçu des richesses qui alimentent la vision de Khruangbin, une ré-imagination et un ravitaillement pour le long voyage à venir. "A La Sala" réduit le monde de Khruangbin pour mieux le faire grandir, une stratégie créative tournée vers l’avenir.

La notion de collectif musical est au cœur de l'ADN du trio, forgé au fil des années dans le creuset culturel local-mondial de Houston, définit le son unique du groupe, ne ressemblant à personne d’autre qu’à lui-même. Une cascade de mélodies réverbérés émane de la guitare électrique de Marko, dansant doucement autour des triangles minimalistes presque dub de la basse de Laura Lee, tandis que la batterie de DJ contient l’ensemble et le déploie dans un mouvement de danse imparable. Il y a une réelle fraîcheur dans l'interactivité instrumentale de "A La Sala", moins préoccupée par l'exploration de nouvelles frontières que par une plongée, un désir profond de célébrer les merveilles du monde extérieures. Là où les albums précédents s'efforçaient d'explorer les marges polyglottes de la musique, de telles recherches sonnent désormais comme des intimités chéries. Ici, les points de référence sonores de Khruangbin, qu'il s'agisse de bandes sonores de films western spaghetti ("Fifteen Fifty-Three"), de discothèques ouest-africaines ("Pon Pón"), de fantasmes G-funk ("Todavía Viva"), de moments de danse dans son salon (le premier single, "A Love International"), ou même de sons ambiants (sur "Farolim de Felgueiras" et tout au long de l'album), sont profondément enracinés. Cet album est à leur image ! Uniques et immenses (et toujours en expension), ambitieux et déterminés.

A PROPOS DE LA SALLE

Fondé en 1888 par Joseph Oller, le fondateur du Moulin Rouge, l'Olympia est le plus ancien music-hall de Paris encore en activité. Il ouvrit en 1889 sous le nom de Montagnes russes mais prit rapidement le nom mythique d'Olympia dés 1893. Inauguré par la plus grande vedette française de l'époque, La Goulue, il a accueilli et continue d’accueillir les plus grands artistes français et internationaux. En plus de la musique et de la chanson, l'Olympia accueillit une grande variété de spectacles, y compris des cirques, des ballets, et des opérettes. Cette salle n'a jamais été fermée, elle fut même cinéma et music-hall de 1930 à 1987 sous l'enseigne "Olympia Théâtre Jacques Haïk".

Menacé de destruction, il est classé patrimoine culturel le 7 janvier 1993 par le Ministre de la Culture français, Jack Lang, ce qui aboutit après deux années de chantier à une reconstruction à l'identique de la salle et de son célèbre hall rouge, quelques mètres plus loin, la façade n'ayant pas été touchée. Aujourd'hui, on le reconnaît facilement à ses lettres rouges géantes sur la façade : jouer à l’Olympia reste encore et toujours le passage obligé des artistes et chanteurs dans la cour des plus grands. En 50 ans, l'Olympia aura vu défiler plus de trois milliards de spectateurs.  L'Olympia c'est une histoire d'obstination, un music-hall qui s'est battu pour devenir puis rester un lieu magique de partage d'émotions : un lieu de fête !