Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
Indie rock Schlag Wave Vs Indie rock garage psychedelic
Ouverture des portes: 19h30 / début 1ère partie: 20h00
Gwendoline, est un duo-antihéros de la scène indé rennaise. La musique de Gwendoline en a rien à foutre. Elle n’a pas de projet. Elle ne tente rien, ils le répètent à qui veut l’entendre, faut juste écouter. Chacun entendra ce qu’il veut dans « C’est à moi, ça », nouvel album des deux brestois signés chez Born Bad. D’aucuns voudraient qu’ils soient Joy Division, Noir Boy George, Bruit noir, Ventre de biche, les bérus. Voudraient que leur wave soit cold, shlag, dark...mais ce n’est pas leur problème. Les malentendus peuvent tuer dans ce métier, par pitié laissons ces deux-là tranquilles. Chanter la tise à ce point, c’est plus la haine de soi qui guide leurs pas, c’est culturel. C’est un acquis social, ils ont le droit de chier sur Rennes quand les costards en gyropode y ont piqué leurs bars préférés. C’est bien un truc d’inclus de trouver qu’ils sont déprimés. Ils n’y sont pour rien si on les aime, et ça les fait déjà chier. On les aime parce que leur colère est juste. On a plus le luxe de la nuance quand tout a le goût du beurre doux qui a mal tourné.
© Halory Goerger
Le nouvel album de the Big Idea est un conte à l’imaginaire médiéval et fantastique, mais qui aurait toutefois pu prendre place dans notre époque moderne. Si les élégantes plages mélodiques et psychédéliques du combo n’ont pas disparu, le ton de l’album est nettement plus rock que ce que le groupe a jamais produit, et comme The Big Idea aime toujours faire dans la démesure (l’enregistrement d’un album sur un voilier en pleine transatlantique), le disque sortira comme un double album dans lequel on croisera à la fois trompettes, pianos, violons, influences tropicalistes, post-punk, et surtout beaucoup, beaucoup de fuzz. Comme un coffre à jouets dont on aurait volontairement jeté la clé, “Tales of Crematie” regorge de trésors d’arrangements enfouis, mais également d’une révolte violente contre les canons modernes d’une musique toujours trop normale.
© Soyouz
Reconnue dans toute la région comme la salle de concert incontournable, la Laiterie s'est forgée en plus de 10 ans une solide réputation parmi les scènes de musiques actuelles, grâce à une programmation très poussée visant la découverte, tout en assurant la couverture des groupes dont l'actualité est plus événementielle.
C'est à la Laiterie qu'ont lieu également de nombreuses manifestations dédiées à la création musicale telles que le Festival des Artefacts ou encore les désormais célèbres Nuits électroniques de l'Ososphère.
Tous les publics s'y croisent, depuis la jeune génération abonnée aux concerts de metal jusqu'aux adultes à l'affût des artistes qui montent et à qui la Laiterie offrira un moment de live inoubliable.