Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
« Au-delà de la ligne de touche, il n’y a rien » affirmait Jacques Derrida, philosophe qui s’était rêvé footballeur dans sa jeunesse. Cette assertion, Éric Cantona n’a jamais cessé de la contester. Surtout depuis le 11 mai 1997 où, au terme de son dernier match, il échangea son maillot de Manchester United frappé du numéro 7 avec un adversaire avant de regagner les vestiaires et clore ainsi une carrière à nulle autre pareille, plus proche de celle d’une rock star que d’un avant-centre lambda. Depuis celui qui fut baptisé tour à tour l’« enfant terrible », le « wild boy », le « brat » (sale gosse), mais aussi le « King », tant pour ses exploits que pour ses frasques, occupe le hors champ footballistique comme aucun grand nom du sport avant lui. Acteur de théâtre et de cinéma -pour Etienne Chatiliez et Ken Loach notamment- il a fait de la peinture, de la poésie, de la photographie non des hobbies pour ancien champion mais en prolongement d’une œuvre globale, comme extension d’une nécessité absolue de s’exprimer qui le dévore depuis l’enfance et dont le stade n’aura finalement été que la scène inaugurale. Ne manquait à cette quête impérieuse que la musique. Une lacune qu’il a comblé à l’automne dernier avec un premier EP. Une première série de concerts en Europe début 2024, sera accompagnée de la sortie d’un album live avant cette tournée française à l’automne 2024.
Plus de 130 concerts par an... et plus de 2000 artistes déjà reçus depuis 10 ans rue Serge-Gainsbourg à Clermont-Ferrand ! Parmi eux, Elliott Smith, The National, Patti Smith, Marianne Faithfull, Morrissey, Belle and Sebastian, Midlake, Tindersticks, Dream Theater, The Hives, Divine Comedy, 30 Seconds To Mars ou encore The White Stripes...
Mais aussi importante soit-elle, l’activité de diffusion est la partie émergée de l’iceberg. Chaque année, de nombreux artistes choisissent la salle comme lieu privilégié de création et de résidence. Production, co-productions, accueil de filages, autant de possibilités qui ont déjà séduit Matthieu Chedid , Indochine, Aaron, Rinocerose, Alain Bashung…
La Coopérative de Mai soutient vivement la scène locale, en programmant de nombreux artistes régionaux et en étant à l’initiative de nombreux projets fédérateurs. Elle aide de jeunes labels dans leur structuration professionnelle par l'intermédiaire de la Pépinière de Mai, notamment Kütu Folk Records.
La Coopérative de Mai mène enfin de nombreuses missions d’action culturelle en faveur de l’éducation ou de la sensibilisation des publics, les soutiens aux projets, l’accompagnement des initiatives autour des musiques actuelles et les activités artistiques hors du champ musical (expositions, multimédia, musiques en prison, au lycée, dans les universités…)