Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
Voici une délicieuse conversation entre ces 3 virtuoses qui s’engagent dans un jeu subtil et souple, où l’important se situe dans l’art de la nuance, la richesse harmonique et le raffinement de l’improvisation. Au touché de velours de Ceccareli et au magnifique son ondulant de Diégo Imbert répond le style élégant de Pieranunzi. Les échanges entre musiciens sont de purs moments de bonheur. Le trio joue à part égale des standards et des compositions du pianiste dont le magnifique « Fellini’s Waltz » l’un de ses plus célèbres thèmes. Enrico Pieranunzi maîtrise autant le rythme que l’harmonie et son piano chante avec lyrisme, ou murmure avec émotion. Le trio libère une atmosphère délicate qui transporte l’auditeur dans un rêve éveillé à la manière d’un Bill Evans dont il ne renie pas la filiation. La sensualité des arrangements du pianiste italien, où la musique classique se met au service du jazz, n’aurait sûrement pas déplu à son illustre prédécesseur.
Au cœur de Paris, il est un club de jazz doté d'un joli passé. Le Sunset Jazz Club est le premier club à s'être installé rue des Lombards (le Duc des Lombards vient ensuite !). Lancé en 1983, Le Sunset jazz club a pour ambition de recevoir les plus grands jazzmen. Pari réussi avec à son actif les musiciens les plus prestigieux : Brad Melhdau, Kenny Barron, Kurt Elling, Terry Callier...
Fort de ce succès, le Sunset remplace en 2001 son restaurant par un deuxième club : le Sunside. Ainsi, une même adresse offre deux clubs de jazz, aux orientations différentes (Sunset dédié au jazz électrique et Sunside dédié au jazz acoustique. Avec deux concerts chaque soir et plusieurs festival à son actif - l'American Jazz Festival, le Festival de jazz vocal -, le concept Sunset-Sunside tient la route !