Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
Le culte autour de Corpus Delicti ne cesse de grandir, à la faveur de rééditions par le label français D-Monic en 2006 puis par le label américain Cleopatra en 2019, et grâce une communauté de fans fidèles et connectés aux quatre coins du monde. Redécouvert aujourd’hui par un public plus jeune, le groupe est ainsi régulièrement classé dans les Top 10 des incontournables du rock gothique du monde entier ; le site Sens Critique les classe même parmi les 35 indispensables du genre – unique groupe français cité aux cotés de Cure, Bauhaus ou Joy Division, et affirme que « leur second album est un chef-d'œuvre du genre » ; le magazine musical italien Ascension parle d'eux comme « un mélange incroyable entre Bowie, Bauhaus et Christian Death », tandis qu’il reste le seul groupe français cité par le site américain de référence Postpunk.com comme faisant partie des artistes essentiels du genre ! Une biographie très complète (« Corpus Delicti - La Déliquescence des ombres » par Tony Leduc-Gugnalons) est même publiée par l’éditeur français Camion Blanc en 2011.
En 2022, les titres de Corpus Delicti cumulent plus d'un million de vues sur Youtube, et totalisent en moyenne 70 000 écoutes par mois sur Spotify – un chiffre qui augmente de presque 20% tous les mois ! les 23 années écoulées ont semblé disparaître, le plaisir de jouer ensemble est immédiatement revenu, et l’alchimie qui a fait du quatuor l’une des figures de proue du post-punk hexagonal fonctionne à nouveau.
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Ne vous fiez pas aux apparences, Martin Dupont est un groupe marseillais inclassable qui a inspiré des stars de la musique contemporaines du Trip-Hop à la musique électro : Tricky, MadLib, Mick Wills, Marcel Dettman ou encore Theophilus London, protégé de Kanye West.
Au beau milieu du Parc de la Villette, à proximité du Zénith de Paris, le Trabendo, salle pouvant accueillir 700 personnes, est un lieu à l'architecture unique. L'édifice aux lignes épurées et peint en rouge vif est l'œuvre de l'architecte Bernard Tschumi, responsable également de l'architecture du Fresnoy et du Zénith de Rouen.
Le lieu s'est fait connaître au départ sous le nom de Hot Brass, dans les années 90, avec une programmation orientée jazz et black music. Renommé Trabendo en l'an 2000, la salle de concerts permet une réelle proximité avec les artistes et ouvre ses portes à la scène électronique, notamment en accueillant certains concerts du Festival Factory, ainsi qu'aux concerts de rock : Steve Coleman, Ben Harper, Keziah Jones, ou encore Metallica ont déjà investi la scène.