ALAIN CHAMFORT le jeudi 14 novembre 2024

ALAIN CHAMFORT

jeudi 14 novembre 2024, 20h00

LILLE

Le SPLENDID

Catégorie unique
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INFORMATIONS

 « Ne serait-ce qu’une fois hélas
Ne serait-ce qu’un instant fugace 
Aurais-je su toucher « La Grâce » 
Aurais-je su toucher les gens 
Autant que ceux qui m’ont touché ? 

Trouver la part d’humanité qu’on a tous indifféremment » 

Ces mots resteront les derniers que vous entendrez aÌ jamais sur un « disque » d’Alain Chamfort. 

Après L’IMPERMANENCE Alain Chamfort n’enregistrera plus d’album. 

Et c’est lui qui en a décidé ainsi. 

Ce n’est pas qu’il ne composera plus ni n’enregistrera plus. 
Mais sans doute plus un « album ».

Point d’orgue aÌ une carrière discographique démarrée il y a un peu plus de 50 ans, « L’impermanence » ressemble aÌ une œuvre majeure.
Profonde.
Poignante. 
Quasi crépusculaire. 

A l’instar des rares aÌ l’avoir précédé sur ce vertigineux terrain (Léonard CohenDavid Bowie et Jacques Brel), Chamfort choisit ici de confronter sa création aÌ notre inéluctable condition : cette « impermanence en permanence », cette « violence en permanence ». 

Alain Chamfort va bien. Merci.
Non, il n’est pas « A l’aune » de son « Apocalypse heureuse ».
Il se trouve qu’il est « simplement » un artiste d’une grande lucidité. D’une exigence rare. 

Rare comme la place qu’il occupe désormais dans le paysage musical hexagonal. Rare comme ce disque dont la boussole apparaît sans conteste comme la volonté de clore une discographie « En beauté »

La question peut se poser tant il est clair que nous avons ici affaire aÌ une vision ! 

Cet album est de la trempe de ceux qui comptent. Et pourraient « rester ». 

Alain et Pierre-Do l’ont porté pendant près de trois ans.
Ils l’ont pensé, composeì, écrit et voulu tel que vous l’entendez aujourd’hui. 

A l’origine Benjamin Lebeau en a poséì les premiers jalons en façonnant « Dans mes yeux » et « L’apocalypse heureuse » (co-écrite avec Arnold Turboust). 

Mais ce sont bien Johan Dalgaard (le plus parisien des claviéristes danois) et Julien Delfaud(ingénieur du son émérite), tous deux déjà présents sur « Le désordre des choses », qui, avec Alain Chamfort lui- même constituent le noyau musical qui aura contribué à porter cette ambition au plus haut. 

La liste est longue des collaborateurs sollicités parfois seulement pour quelques mesures, pour leurs inspirations libérées toujours : Para OneReìgis CeccarelliAdrien Soleiman, Louis Delorme, Laurent Vernerey, Raphaël Chassin... Sébastien Tellier qui offre lui aÌ cet album le désabusé « Whisky Glace »fruit d’une collaboration dont on retrouve par ailleurs l’intégralité sur un EP qui paraîtra quelques semaines avant l’album. 

Dans l’esprit d’Alain rien ne pouvait être trop beau pour cet ultime album. 

Qui d’autre en effet qu’un artiste « décideur » aurait assumeì ce choix économiquement déraisonnable d’offrir aÌ sept de ces chansons l’écrin de l’Ensemble aÌ cordes Archipel que convoqua au mythique Studio Ferber Clément Ducol, cet arrangeur si priseì qui a libéré un emploi du temps impossible lui aussi pour « l’amour de l’art ». 

A l’heure où l’on est submergeì par « tant de quantité, si peu de Randy Newman » (« Vanité vanité »), Alain Chamfort livre ici un album tel un acte de courage, un pied de nez aÌ l’époque. 

Car ici, le moindre mot, la moindre note, le moindre son ne sont pas nés... 

« Par inadvertance » 

Marc Thonon

 


 

 

A PROPOS DE LA SALLE

La salle du Splendid ouvre ses portes en 1997 et remplace l'ancien cinéma de quartier.

Le Splendid peut accueillir jusqu'à 900 spectateurs. Lieu consacré aux cultures alternatives, il sait également ouvrir sa programmation puisqu'on y retrouve des spectacles humoristiques, des concerts de musiques diverses (chanson, reggae, rock, pop, metal..) des pièces de théâtre et des projections de films.

Amadou et Mariam, Eagle Eye Cherry, Sinclair, Air, Louis Chedid, ou encore Jacques Higelin ont fait vibrer le public du magnifique Splendid.