LES LILAS - THEATRE DU GARDE-CHASSE - LES LILAS

THEATRE DU GARDE-CHASSE - LES LILAS

THEATRE DU GARDE-CHASSE - LES LILAS

LES LILAS

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Le Théâtre du Garde-Chasse a vu le jour sous la forme de Salle des Fêtes de la ville, au début du siècle (1903-1907). Conçu par l’architecte Bévière, ce monument affiche un style IIIè République, et s’inspire du Grand Trianon. La façade en pierres de taille s’orne d’un imposant escalier de pierre et de cinq grandes portes fenêtres. En 1994, la salle des Fêtes a été entièrement restaurée. Elle bénéficie depuis d’un équipement scénique moderne et de grande qualité, permettant d’accueillir concerts, pièces de théâtre, spectacle de danse et même des expositions d’arts plastiques grâce à la modularité de la salle. 

En 1907, pour répondre au désir du Conseil municipal des Lilas de décorer le plafond de la Salle des Fêtes , le Conseil Général de la Seine lance un concours destiné « aux artistes français ». 
En juin 1908, c’est Victor Tardieu, Prix de Rome, qui est choisi pour peindre le plafond de la Salle des Fêtes des Lilas. Sept de ces fragments ont été rachetés par la ville, puis restaurés. Ils sont dorénavant exposés dans le foyer du Théâtre du Garde-Chasse.
Le plafond peint se décompose en trois parties, qui ne sont pas sans rappeler Tiepolo et le Baroque.
Le tableau du centre, le plus grand (vingt-cinq mètres de long sur huit mètres de large), retrace l’histoire des Lilas. On y voit des guinguettes, les portraits des officiels, ponctués par les allégories des Arts, de la Fortune et de la Renommée. On y trouve notamment, peint au dessus de l’entrée, Eugène Decros, le maire de l’époque, tenant à la main des plans de l’édifice, devant le préfet de Selve. L’auteur Victor Tardieu et l’architecte Bévière figurent également sur cette fresque. Les deux autres tableaux, plus petits (huit mètres de larges sur quatre mètre de long), se situent à chaque extrémité du plafond. La peinture du fond a pour thème « une fête de nuit » dans les guinguettes lilasiennes. Le tableau se trouvant au fond de la scène, intitulé « va, petit âne » rend hommage à l’opérette Véronique, d’André Messager. Enfin, les quatre grisailles (quatre mètres de long sur un mètre de haut), chacune au milieu d’un côté, s’intègrent dans les caissons en relief qui soulignent les retombées arrondies du plafond.