SUZANE le lundi 27 septembre 2021

SUZANE

lundi 27 septembre 2021, 20h00

RAMONVILLE ST AGNE

LE BIKINI

Trop tard
La séance est terminée !

INFORMATIONS

Une année a passé. Après un premier EP remarqué, Suzane a dépassé l’ombre de l’anonymat et accéléré la cadence. Les quelques concerts des débuts se sont transformés en une tournée gigantesque. Il n’y a pas eu de palier de décompression pour la jeune artiste sudiste. Du rien, au tout !
Comment l’expliquer ? Il y a eu les clips de « L’Insatisfait » puis de « SLT », qui sans attendre, ont conquis les cœurs. Cet EP a dévoilé une musique proche de l’os et des paroles sans fard, une poésie instantanée et brûlante, aux chorégraphies viscérales.
Suzane étouffe les évidences et chante ce que nous sommes. Chanson française ? Électro ? Très vite, les étiquettes n’ont plus d’importance. Suzane chante son époque, sans cynisme ni raccourci. Introspection pudique, elle incarne, elle ne triche pas. Elle mêle avec un naturel déconcertant et une énergie fédératrice la musique et les mots, les maux et les corps.
Esthétique mouvante, mélodies au dépouillement salutaire. Jusqu’à devenir l’artiste la plus programmée des festivals de l’été dernier, tout simplement.
Les médias l’ont adoptée avec une légitime bienveillance. Les chiffres se sont affolés : avec seulement cinq titres dévoilés jusqu’alors, Suzane représente déjà plus de quinze millions de streams, des concerts partout dans le monde, jusqu’au Japon et en Chine, des premières parties pour Feder ou -M- (plusieurs Zéniths et un AccorHotels Arena de Paris en point d’orgue…) et des rendez-vous parisiens à guichets fermés aux Etoiles puis à la Gaîté Lyrique et désormais au Trianon en mars 2020.
« Je suis toute seule sur scène. Je ne peux donc pas y aller à moitié. Il faut être à fond. Se mettre à nu et voir ce qu’il se passe… J’ai pris l’espace, c’était comme un combat » dit-elle.
Elle a enfilé une tenue de scène, sa tenue de combat à elle : « Avec la danse, j’ai toujours été habituée à enfiler un costume. Ce truc de se dire que je monte sur scène pas habillée comme dans la vie de tous les jours. Dans ma danse, il y a un côté danse de combat. Mon père regardait les films de Bruce Lee avec moi et j’ai été inspirée par sa combinaison, celle de « La Fureur du Dragon ». Dès que je porte cette combinaison, je deviens Suzane… Et Suzane me permet d’être moi-même tout en étant quelqu’un d’autre. »
Elle a dépassé la peur, celle du vide, celle de l’inconnu et des autres. Elle s’est dressée, elle s’est lancée !
Puis est venu le temps de son premier album, dont le titre aux sonorités russes est en fait de l’allemand : « Toï Toï ». Dans les arts de la scène, c’est ce que l’on se dit pour se souhaiter bonne chance avant une représentation. Affaire de superstition donc. Et puis, plus joli que le mot de Cambronne…


PMR : 0562734477

A PROPOS DE LA SALLE

Le Bikini, entre boîte de nuit classique et salle de concert, est une salle à part dans le paysage des scènes françaises, du fait d'une programmation audacieuse.

Les groupes locaux tout comme les vedettes internationales sont programmés ; et c'est d'ailleurs au Bikini que les Australiens de  Midnight Oil  ont déjà choisi de se produire, tout comme Louise Attaque ou Yuri Buenaventura.  Des artistes à présent réputés y ont fait leurs débuts : les Rita Mitsouko, les Stranglers, Pigalle et les Garçons Bouchers, Noir Désir...

Le Bikini est ainsi devenu l'une des salles de concerts les plus célèbres de France. Et même si avec l'explosion de l'usine AZF en septembre 2001 le Bikini est détruit, il renaît de ses cendres et s'établit à Ramonville, plus fort que jamais.