Le personnage de Julien Ville a un petit air de Droopy, le chien lent et triste aux répliques paradoxales de Tex Avery.
Ce bipolaire neurasthénique a cependant du carburant dans le moteur et nous fait partager ses névroses avec humour et espiègleries.
Il aborde sans gêne les sujets les plus inattendus avec un fatalisme inénarrable, nous embarquant dans son monde peuplé de confidences et de situations plus désopilantes les unes que les autres. Nous parlant entre autres de la vie, de la mort, de sa misère sexuelle, et de sujets "légers" qu'il aime nous faire partager avec beaucoup d'autodérision.
